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Délivrabilité e-mail : comment arriver en boîte de réception

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Valérie Leroux
26 min de lecture
Marketing par e-mail
19 décembre 2025

Vous avez peaufiné vos e-mails. Vous avez fait tout ce qu’il fallait. Vous avez travaillé vos objets, le design, l’offre… Et pourtant, les résultats ne sont pas au rendez-vous, et cette petite voix commence à tourner en boucle : « Est-ce que mes e-mails arrivent vraiment en boîte de réception ou est-ce qu’ils finissent en spam sans que je le sache ? »

Car “envoyé avec succès” ne veut pas dire lu, ni même vu. La délivrabilité e-mail, c’est justement ça : la capacité de vos messages à arriver au bon moment et au bon endroit – c’est-à-dire, dans la boîte de réception.

Et aujourd’hui, en France, avec des filtres toujours plus exigeants chez Gmail, Orange, SFR ou Free, il suffit parfois de peu de chose pour voir ses performances chuter :

  • une base mal entretenue,
  • un manque d’engagement,
  • ou des envois trop peu ciblés.

Dans cet article, on va :

  • clarifier ce qu’est vraiment la délivrabilité e-mail (et ce qu’elle n’est pas),
  • vous montrer comment la mesurer concrètement,
  • identifier les leviers qui font la différence en France en 2026,

et surtout, vous donner des actions simples et activables pour améliorer durablement vos résultats.

Le tout, avec un fil rouge : vous montrer comment Klaviyo vous aide à reprendre le contrôle de votre délivrabilité — sans devenir expert en infrastructure, ni multiplier les outils.
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Qu’est-ce que la délivrabilité e-mail ? Définition + points d’attention

Quand vous envoyez une campagne ou une séquence automatisée, vous voyez souvent des chiffres rassurants du type : “E-mail envoyé avec succès à 98 % des contacts.” 

Super, non ? Pas tout à fait…

Ce que ces chiffres ne disent pas, c’est l’e-mail a atterri :

  • Dans la boîte de réception principale ?
  • Dans l’onglet Promotions ?
  • Ou tout droit dans le dossier spam ?

C’est là qu’intervient la notion de délivrabilité e-mail — bien plus fine et stratégique que la simple « transmission ».

Transmission vs délivrabilité : à ne pas confondre

  • La transmission (ou livraison), c’est purement technique : l’e-mail a bien été remis au serveur de messagerie du destinataire.
  • La délivrabilité, c’est la capacité réelle de l’e-mail à atteindre la boîte de réception, là où il a le plus de chances d’être vu et ouvert. En France, un bon taux de délivrabilité e-mail se situe généralement au-dessus de 95 %.

Il est donc tout à fait possible d’avoir un taux de transmission élevé, mais une délivrabilité médiocre si vos e-mails sont systématiquement filtrés en spam.

Un e-mail n’est considéré comme du spam que s’il est à la fois :

  • non sollicité (le destinataire n’a jamais donné de consentement),
  • envoyé en masse (une campagne ou un envoi automatisé destiné à plusieurs personnes).

Exemple rapide pour mieux comprendre :

Vous envoyez une campagne à 10 000 contacts. 9 800 e-mails sont transmis (sans rebond). Mais sur ces 9 800 e-mails, seulement 3 200 sont réellement ouverts.

À première vue, le taux de transmission (98%) semble correct, mais le taux d’ouverture réel est seulement de 32 %, bien en dessous de vos campagnes précédentes.

Si cette baisse se répète, cela peut indiquer que vos e-mails ne tombent plus dans la boîte principale, mais dans l’onglet Promotions ou dans les spams — surtout si :

  • votre contenu n’a pas changé,
  • vos segments sont les mêmes,
  • et que vos autres métriques (clics, rebonds) stagnent ou chutent aussi.

Les facteurs qui influencent la délivrabilité

La délivrabilité repose sur 4 piliers principaux qui sont tous interconnectés :

1. Vos destinataires et leur engagement

Plus vos contacts ouvrent, cliquent ou répondent à vos messages, plus vous êtes vu comme un expéditeur fiable. À l’inverse, si vos e-mails sont systématiquement ignorés, supprimés sans lecture, ou pire, signalés comme spam, votre réputation prend un coup.

2. Vos habitudes d’envoi

Envoyer trop souvent, ou au contraire très peu, à des listes non qualifiées peut semer le doute côté fournisseurs (Gmail, Orange, SFR…). L’irrégularité ou les pics soudains sont souvent perçus comme suspects.

3. Votre infrastructure technique

Domaines d’envoi, authentification SPF, DKIM, DMARC, adresse IP… Ces éléments “sous le capot” signalent si vous êtes un expéditeur légitime ou non. Klaviyo vous guide pas à pas dans cette configuration.

4. Le contenu de vos e-mails

Certains mots-clés ou formulations peuvent déclencher les filtres anti-spam. Idem pour les e-mails trop chargés en images ou en liens. Le design, le format, l’objet… tout compte.

Avec Klaviyo, vous avez accès à des modèles pré-conçus optimisés et à des rapports de performance précis, pour comprendre ce qui fonctionne et ce qui peut vous pénaliser.

En résumé : la délivrabilité est un mélange entre technologie, contenu, stratégie d’envoi et qualité de votre audience. C’est aussi ce qui peut vous aider à améliorer vos performances e-mailing, surtout en e-commerce.

Heureusement, Klaviyo vous aide à piloter tout ça, sans avoir besoin d’être un expert en infrastructure.

Comment mesurer la délivrabilité de vos e-mails ?

Voici les métriques clés à surveiller pour savoir si vos e-mails atteignent bien leur cible :

Taux d’ouverture

C’est le KPI classique de votre marketing par e-mail. Il vous indique le pourcentage de contacts qui ont ouvert l’e-mail (au moins une fois). Attention : ce chiffre est parfois biaisé par la protection de la vie privée, notamment sur Apple Mail (iOS), qui simule l’ouverture des e-mails même s’ils n’ont pas été lus. Il reste cependant un bon point de départ.

Voici quelques benchmarks pour vous aider à vous repérer :

  • Pour une campagne standard, au niveau global, un bon taux d’ouverture se situe autour de 38–40 %, les meilleures performances atteignent 55 % (source: rapport de benchmarks Klaviyo 2025).
  • Les flux automatisés (type panier abandonné, bienvenue, etc.) font encore mieux, avec des moyennes à 49 %, et jusqu’à 67 % pour les plus performants  (source: rapport de benchmarks Klaviyo 2025).
  • En e-commerce, le taux moyen en France reste en deçà de 29 %, principalement à cause d’une segmentation peu fine ou d’une base de contacts mal entretenue (source: analyse sectorielle de 2025, Brevo).

Pour une analyse complète des benchmarks français, des erreurs à éviter, et des tactiques validées pour booster vos taux d’ouverture, consultez notre article dédié sur le taux d’ouverture emailing ; là-dedans, vous trouverez toutes nos astuces pour l’améliorer.

Taux de rebond

Le taux de rebond, c’est le nombre d’e-mails non délivrés divisé par le total envoyé. Idéalement, il doit rester sous les 1 %. Sinon, cela signifie que vos listes ne sont pas à jour (adresses inactives, erreurs, etc.).

Il existe deux types de rebonds :

Hard bounce : rebond définitif

Cela arrive quand une adresse e-mail n’existe pas (ou plus), qu’elle contient une faute de frappe, que le domaine est invalide ou qu’un serveur refuse définitivement vos messages.

Un volume élevé de hard bounces envoie un très mauvais signal aux fournisseurs de messagerie : ils peuvent en déduire que votre liste est achetée ou mal entretenue, ce qui met directement en danger votre réputation d’expéditeur.

Bonne nouvelle : avec Klaviyo, ces adresses sont automatiquement supprimées et exclues des prochains envois, problème résolu !

Soft bounce :  rebond temporaire

Il peut être lié à une boîte de réception pleine, à un serveur momentanément indisponible ou à un pic de trafic côté destinataire. Ces situations sont généralement passagères, mais lorsqu’elles se répètent, elles deviennent problématiques. C’est pourquoi Klaviyo retire automatiquement une adresse après 7 soft bounces consécutifs, afin de préserver la qualité de votre liste et votre délivrabilité.

Astuce Klaviyo : créez un segment “Surveiller les bounces” pour identifier les contacts concernés.

Taux de désabonnement

Un désabonnement ponctuel, ce n’est pas grave. Mais un pic au-dessus de 0,3 % par campagne, et il faut se poser des questions sur la qualité de vos segments, de votre contenu ou la fréquence d’envoi.

En France, le taux moyen de désabonnement dans le secteur e-commerce atteint 0,6 %. Un chiffre qui montre que beaucoup de marques peuvent encore optimiser leur ciblage.

Signalement spam

Un signalement spam, c’est comme un carton rouge. Si plus de 0,1 % de vos destinataires vous signalent, cela peut durablement impacter votre réputation d’expéditeur.

Taux de plainte ou d’insatisfaction

Plus difficile à mesurer directement, ce taux se reflète dans les signalements, les ouvertures en baisse ou encore les clics inexistants. Il doit rester minimal.

Réputation d’expéditeur ou de domaine

Les fournisseurs comme Gmail ou Yahoo suivent vos habitudes (fréquence, engagement, bounces, etc.) et notent votre fiabilité. Un domaine qui change souvent d’IP ou qui envoie à des listes non qualifiées aura une réputation fragile.

Tout ça, visible en un seul endroit avec Klaviyo

Pas besoin de jongler entre les outils : Klaviyo vous offre un centre de délivrabilité intégré qui centralise tous ces indicateurs.

C’est votre tableau de bord pour piloter votre réputation, détecter les signaux faibles (comme un taux d’ouverture en chute) et suivre vos performances par fournisseur (Gmail, SFR, Orange, etc.).

Tableau de bord de la délivrabilité des emails avec un score de 84. Taux d'ouverture à 52,4 %, taux de clics à 2,17 %.
Vue d’ensemble du score de délivrabilité e-mail dans Klaviyo

Vous pouvez y consulter :

  • vos taux d’ouverture, clics, rebonds, spams,
  • votre score de délivrabilité global,
  • des suggestions concrètes pour corriger les problèmes,
  • et même des benchmarks par secteur.

Les vrais leviers pour améliorer la délivrabilité de vos e-mails en 2026

Voici les actions les plus efficaces pour améliorer durablement votre délivrabilité.

Construisez et entretenez une liste de contacts active et engagée

Pour améliorer la délivrabilité de vos e-mails en 2026, tout commence par la qualité de votre liste de contacts. En clair : mieux vaut parler à 5 000 personnes qui vous lisent qu’à 50 000 qui vous ignorent.

1. Obtenez un vrai consentement (opt-in)

En France, où les exigences RGPD sont élevées, il est crucial de recueillir un consentement clair via des formulaires d’inscription conformes.

Avec Klaviyo, vous pouvez :

  • activer le double opt-in sur tous vos formulaires,
  • personnaliser vos messages de confirmation,
  • taguer vos contacts selon leur source d’acquisition pour suivre la performance.

2. Nettoyez régulièrement votre base de contacts

Les contacts inactifs nuisent à votre délivrabilité. Ils font chuter vos taux d’ouverture, augmentent les plaintes et vous tirent vers les spams.

Klaviyo facilite cette hygiène avec :

  • des segments dynamiques d’inactifs (par exemple : pas d’ouverture ni de clic depuis 90 jours),
  • des flux de type « sunset flow » pour tenter un dernier réengagement avant suppression,
  • des rapports de délivrabilité pour repérer rapidement les signaux d’alerte.

Astuce Klaviyo : activez l’automatisation du nettoyage via un flux de désinscription programmé. C’est simple à mettre en place, et redoutablement efficace.

3. Segmentez pour ne parler qu’aux bons contacts

Envoyer au mauvais public, c’est le meilleur moyen d’être ignoré ou signalé comme spam.
Klaviyo vous permet de créer des segments ultra-ciblés selon :

  • l’engagement (clics, achats, ouvertures récentes),
  • le comportement (navigation, centres d’intérêt),
  • les données démographiques ou géographiques.

En ciblant uniquement les profils actifs et intéressés, vous protégez votre délivrabilité et augmentez vos résultats business.

4. Attention aux comptes de rôle

Certaines adresses ne correspondent pas à une personne réelle, mais à une fonction ou une boîte collective. On les appelle des comptes de rôle. Elles génèrent peu (ou pas) d’engagement et peuvent nuire à votre délivrabilité.

👉 À exclure systématiquement de vos campagnes marketing :
abuse@, postmaster@, support@, info@, sales@, no-reply@ ou noreply@. 

Dans notre article sur les e-mails no-reply, vous trouverez toutes les informations nécessaires sur ce sujet (et surtout, comment faire mieux). 

5. Blacklists : le réflexe à adopter

Si vos e-mails commencent à arriver en spam sans raison apparente, votre domaine ou votre IP a peut-être été blacklisté (DNSBL / RBL).

Astuce Klaviyo : Vérifiez régulièrement votre domaine sur MXToolbox pour détecter une blacklist rapidement et agir avant que l’impact ne s’aggrave.

Authentifiez vos e-mails : SPF, DKIM, DMARC et réputation du domaine

Lorsqu’une marque choisit une infrastructure d’envoi dédiée (domaine et/ou IP dédiés), elle doit être prête à effectuer deux étapes essentielles : 

  • authentifier votre identité d’expéditeur
  • réchauffer progressivement son domaine d’envoi.

L’authentification, c’est quoi exactement ?

L’authentification permet aux serveurs de vos destinataires (Gmail, Orange, SFR, etc.) de vérifier que vos e-mails sont bien légitimes, qu’ils viennent de vous, et qu’ils n’ont pas été falsifiés.
C’est un peu comme montrer patte blanche à l’entrée d’un immeuble ultra-sécurisé. Si vous n’êtes pas sur la liste, vous restez dehors.

Voici un aperçu rapide de ce trio gagnant :

ProtocoleSon rôleAnalogie
SPFVérifie que le serveur qui envoie l’e-mail est autoriséLa liste des “facteurs autorisés”
DKIMVérifie que le contenu n’a pas été modifiéUn sceau de cire numérique
DMARCDonne les consignes au serveur du destinataire en cas d’échecLe chef de la sécurité à l’entrée

Et en quoi ça joue sur la délivrabilité ?

C’est assez simple : plus vous êtes identifié comme expéditeur fiable, plus vos e-mails arrivent en boîte principale. Sinon, vous risquez :

  • d’atterrir en spam,
  • de voir vos taux d’ouverture s’écrouler,
  • de perdre la confiance des FAI (fournisseurs d’accès à Internet), notamment en France où les filtres sont très stricts (coucou Orange, SFR, Free…).

Depuis 2025, les marques qui envoient plus de 5 000 e-mails/jour doivent avoir une politique DMARC en place, sous peine de voir leurs messages bloqués par Gmail ou Yahoo.

Klaviyo s’occupe de (presque) tout

Si vous utilisez un domaine partagé Klaviyo, les enregistrements SPF et DKIM sont déjà configurés pour vous. Et si vous utilisez votre propre domaine :

  • Klaviyo vous guide étape par étape pour ajouter les bons enregistrements DNS (avec vérification intégrée),
  • Vous pouvez facilement consulter vos paramètres dans votre interface pour confirmer que tout est en ordre.

La bonne stratégie de pré-chauffage avec Klaviyo

Le warm-up consiste à augmenter progressivement le volume d’e-mails envoyés depuis une nouvelle IP ou un nouveau domaine, sur une période donnée — environ 30 jours pour une IP dédiée.

L’objectif est simple : montrer aux fournisseurs de messagerie (Gmail, Orange, SFR, etc.) que vous êtes un expéditeur fiable, et construire une bonne réputation dès le départ.

Pour un pré-chauffage efficace et sans risque :

  • Activez dès le premier jour vos flux à fort engagement : e-mails de bienvenue, panier abandonné, abandon de navigation. Ce sont les messages les plus ouverts et cliqués, donc parfaits pour démarrer.
  • Envoyez vos premières campagnes uniquement aux segments les plus engagés, pas à l’ensemble de votre base.
  • Objectifs d’engagement à viser :
    • plus de 30 % d’ouverture sur la première campagne
    • puis rester au-dessus de 20 % sur les suivantes
  • Indicateur clé à surveiller : le taux de signalement comme spam doit rester inférieur à 0,5 %.

Klaviyo vous accompagne à chaque étape du préchauffage pour sécuriser votre réputation et maximiser vos chances d’arriver directement en boîte de réception.

Optimisez l’engagement pour rester en boîte de réception

Vous avez beau avoir un SPF parfait et des contenus de qualité, si vos contacts n’ouvrent pas vos e-mails, les fournisseurs comme Gmail ou Orange risquent de vous classer ailleurs que dans la boîte principale.

C’est injuste ? Peut-être. Mais c’est aussi très logique : pour les FAI, un expéditeur « fiable » est un expéditeur engageant.

Pourquoi l’engagement est-il un levier direct de délivrabilité ?

Les messageries surveillent plusieurs signaux pour déterminer si vos messages méritent leur place en boîte de réception :

  • Taux d’ouverture : si vos e-mails ne sont jamais ouverts, cela envoie un signal négatif.En France, le taux moyen d’ouverture est de 18,2 % (source : DMA France), contre plus de 30 % au niveau global (source : Rapport de benchmarks Klaviyo, 2025).
  • Taux de clics : il indique que le contenu intéresse et mobilise votre audience. Le taux de clic moyen en France est de 5,3 % (source : DMA France).
  • Taux de plainte / signalement spam : même faible, ce chiffre pèse lourd dans la balance (Seuil d’alerte : au-delà de 0,1 %).
  • Taux de désabonnement : un pic soudain peut vous faire basculer vers les onglets secondaires, voire les spams. D’après une étude sectorielle menée en 2025, le taux moyen de désabonnement dans le e-commerce en France s’élève à 0,6 %, ce qui reste au-dessus du seuil recommandé pour préserver une bonne délivrabilité.

Que peut-on faire concrètement ?

Voici quelques actions simples mais puissantes :

  • Nettoyez régulièrement votre base : désabonnez les contacts qui sont inactifs depuis plusieurs mois.
  • Mettez en place des scénarios de réengagement (Klaviyo en propose déjà prêts à l’emploi).
  • Segmentez par niveau d’engagement : ciblez vos meilleurs clients avec des campagnes prioritaires.
  • Soignez vos lignes d’objet et vos CTA pour maximiser les clics (sans tromper l’utilisateur) et utilisez les tests A/B intégrés de Klaviyo pour optimiser.
  • Surveillez vos taux dans le centre de délivrabilité Klaviyo pour agir vite si un signal se dégrade.

Klaviyo vous permet de créer des segments d’engagement automatiquement, de déclencher des flux “sunset” pour désinscrire les contacts inactifs, de lancer des tests A/B, et de suivre tous vos indicateurs clés dans un seul tableau de bord.

Évitez les erreurs de contenu qui vous envoient dans le dossier spam

Même un message bien ciblé peut finir dans les spams à cause de mots piégés, d’un mauvais format ou d’un excès de design.

Les mots qui font peur aux filtres (et aux FAI)

Certains termes sont perçus comme suspects, surtout s’ils sont en majuscules, avec beaucoup de points d’exclamation (!!!) ou intégrés dans un objet trop vendeur.

Quelques exemples à éviter ou à reformuler :

  • « 100 % gratuit », « OFFRE EXCEPTIONNELLE », « Cliquez ici vite », « Gagnez de l’argent », « Urgent !!! »
  • Alternative : testez des formulations plus naturelles, engageantes et moins agressives (exemple : « Livraison offerte aujourd’hui », « Découvrir l’offre », « On vous a réservé une surprise »).

Design : l’équilibre visuel compte

Un e-mail trop chargé visuellement peut déclencher des alertes :

  • Trop d’images par rapport au texte : les filtres aiment le contenu lisible. Essayez de maintenir un bon ratio texte/visuel.
  • Trop de liens : pas plus de 3 à 5 liens différents (hors mentions légales).
  • Des fichiers lourds ou des images non optimisées ralentissent l’affichage et peuvent poser problème.
  • Des couleurs trop agressives ou un usage excessif de majuscules peuvent aussi être perçus comme trop insistants.

Astuce Klaviyo : L’éditeur d’e-mail intégré vous alerte automatiquement si votre design présente des risques de délivrabilité, et vous propose des ajustements pour rester dans les clous.

Format et structure : restez clair et conforme

  • Objet trop long ou trompeur → impact direct sur les taux d’ouverture ET le signalement spam.
  • Pas de lien de désabonnement visible → non seulement c’est interdit en France, mais c’est aussi une alerte rouge pour les messageries.
  • Pas de version texte alternative (pour les lecteurs d’écran ou anciens clients mail) → mauvais point pour l’accessibilité.

En résumé : même si votre message est pertinent, c’est la forme qui décide souvent de sa destination. Heureusement, avec Klaviyo, vous bénéficiez d’un éditeur intelligent qui vous guide en temps réel pour éviter les erreurs classiques.

Exemple concret : un e-mail marketing qui finit en spam malgré de bonnes intentions

Même avec un design soigné et une proposition de valeur claire, certains e-mails n’atteignent jamais la boîte principale. C’est le cas de cet e-mail de bienvenue de la marque Eric Favre, reçu dans le cadre d’une séquence de bienvenue classique… et pourtant, toute la séquence a atterri directement dans le dossier spam.

Email promotionnel d'Eric Favre avec des images de fitness, texte de bienvenue à la #TEAMERICFAVRE, et détails sur le Club EF.
Exemple d’e-mail marketing (e-mail de bienvenue) reçu dans les spams – Eric Favre

Pourquoi ? Plusieurs raisons possibles :

  • Un langage très promotionnel avec des mentions comme « cadeaux », « échantillons gratuits », « parrainage », etc. qui peuvent être perçues comme suspectes par certains filtres anti-spam.
  • Peu de personnalisation : l’e-mail est générique et pourrait facilement ressembler à un envoi de masse.
  • L’absence de lien clair vers une politique de confidentialité ou des mentions légales, souvent vérifiées par les fournisseurs de messagerie.

Tenez compte des spécificités des messageries les plus utilisées en France

Malheureusement, tous les fournisseurs d’e-mails n’appliquent pas les mêmes règles de filtrage. Conséquence : un même message peut très bien atterrir en boîte principale chez Gmail, et finir tranquillement en spam chez SFR ou Free.

Pour vous aider à y voir plus clair, voici un résumé des points d’attention pour les services de messagerie les plus utilisés en France :

Comparatif rapide des messageries et de leurs exigences en délivrabilité

MessageriePoints d’attention principauxRisques courantsBonnes pratiques clés
Gmail (leader en France)Ultra-sensible à l’engagement : ouvertures, clics, suppressionsClassement en onglet « Promotions », baisse de réputation rapideSegmentation stricte, éviter d’envoyer aux inactifs, configuration SPF + DKIM + DMARC
Outlook / Microsoft 365Très axé sur la réputation du domaine et le taux de plainteE-mails envoyés dans l’onglet “Autres”Minimiser les plaintes, maintenir une base très propre
Orange / SFRFiltres anti-spam conservateurs et techniquesBlocage total si rebonds élevés ou contenu trop promotionnelAuthentification parfaite, éviter les termes « cadeaux », « gratuit », etc.
FreeTolérance faible aux pics de volume et aux erreurs DNSMise en quarantaine silencieuse (pas de signal explicite)Chauffer progressivement les envois, vérifier SPF/DKIM régulièrement
Proton MailSécurité stricte, filtres exigeantsImages bloquées, filtrage si le mail ressemble à de l’envoi en masseContenu clair + ratio texte/images équilibré, authentification irréprochable

Ce qu’il faut retenir:

  • Chaque messagerie applique ses propres règles, et certaines sont beaucoup plus strictes que d’autres.
  • L’engagement réel est devenu le critère n°1 pour Gmail, Outlook et Yahoo.
  • Les FAI historiques français (Orange, SFR, Free) pénalisent surtout les problèmes techniques et les contenus trop commerciaux.
  • Avec Klaviyo, vous pouvez analyser la délivrabilité par fournisseur et ajuster vos segments pour éviter les zones à risque.

Délivrabilité et segmentation : le duo gagnant pour un taux de réception optimal

Plus vos e-mails sont ciblés et utiles, plus vos contacts interagissent, et plus les fournisseurs (Gmail, Outlook, Orange, etc.) vous considèrent comme un expéditeur fiable.

Pourquoi la segmentation améliore la délivrabilité :

  • Elle réduit les envois inutiles aux contacts inactifs.
  • Elle augmente mécaniquement les taux d’ouverture et de clics.
  • Elle limite les désabonnements et les signalements spam.

En clair : une meilleure segmentation = une meilleure réputation = plus d’e-mails en boîte principale.

Ce que Klaviyo apporte en plus :

  • Segmentation comportementale avancée : activité sur le site, achats, risque d’attrition, fréquence idéale…
  • Automatisations intelligentes (flux de réengagement, sunset flows, relances personnalisées).
  • Contenu dynamique pour adapter chaque message au profil du destinataire (produits vus, préférences, historique d’achat…).

Avec Klaviyo, toutes ces actions sont automatiques : vous améliorez votre délivrabilité en continu, sans augmenter votre charge de travail.

Par exemple, CABAIA utilise la segmentation comportementale via Klaviyo (statut “curieux”), et laisse la main à l’abonné : préférences, fréquence d’envoi… tout est personnalisable. À la clé, des messages plus pertinents, envoyés au bon moment et aux bonnes personnes — exactement ce qu’il faut pour booster l’engagement et la délivrabilité.

Email promotionnel de Cabaia avec offres de livraison gratuite, paiement sécurisé, retours étendus, et informations de profil.
Exemple de segmentation comportementale et de préférences chez CABAIA

Comment améliorer durablement votre délivrabilité e-mail (la checklist essentielle)

Si vous ne deviez retenir qu’une chose, c’est celle-ci : la délivrabilité e-mail n’est pas un réglage technique ponctuel, mais un équilibre continu entre confiance, engagement et bonnes pratiques.

Avant votre prochaine campagne, vérifiez ces points essentiels :

  • Votre base est saine : Supprimez les hard bounces, limitez les soft bounces, excluez les comptes de rôle (info@, support@…) et nettoyez régulièrement les contacts inactifs.
  • Vos e-mails sont authentifiés : SPF, DKIM et DMARC sont bien configurés, surtout si vous utilisez un domaine ou une IP dédiés. Sans ça, même le meilleur message peut finir en spam.
  • Vous envoyez aux bonnes personnes : Segmentation par engagement, comportement et préférences : moins d’envois inutiles, plus d’ouvertures, moins de plaintes.
  • Votre contenu donne envie d’interagir : Objets clairs, ton naturel, design équilibré, liens utiles. L’engagement (ouvertures, clics) reste le signal n°1 pour les fournisseurs de messagerie.
  • Vous surveillez vos signaux faibles : Taux d’ouverture en baisse, hausse des désabonnements ou des signalements spam ? Ce sont souvent les premiers signes d’un problème de délivrabilité.

Klaviyo vous aide à protéger et améliorer votre délivrabilité dans la durée :

  • un centre de délivrabilité pour suivre votre réputation d’expéditeur,
  • une segmentation comportementale avancée pour envoyer moins, mais mieux,
  • des automatisations intelligentes (bienvenue, réengagement, sunset flows),
  • un accompagnement clair sur l’authentification et le pré-chauffage,
  • et des recommandations concrètes, pensées pour les réalités du e-commerce en France.
👉 Prochaine étape : si vous voulez passer d’une délivrabilité “correcte” à une délivrabilité maîtrisée et durable, découvrez comment Klaviyo peut vous accompagner concrètement.
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Foire aux questions sur la délivrabilité des e-mails

Qu’est-ce qui peut affecter la délivrabilité de vos e-mails ?

La délivrabilité de vos e-mails dépend principalement de trois grands facteurs :

  1. La qualité de votre liste de contacts

Envoyer des e-mails à des adresses inactives, erronées ou non consenties (listes achetées, contacts anciens, comptes de rôle) dégrade rapidement votre réputation d’expéditeur.

  1. Le comportement de vos destinataires

Les fournisseurs de messagerie observent de près l’engagement : ouvertures, clics, désabonnements et signalements spam. Plus vos e-mails sont ouverts et cliqués, plus vous êtes considéré comme un expéditeur fiable.

  1. Votre manière d’envoyer et votre infrastructure

Fréquence d’envoi irrégulière, pics soudains de volume, mauvaise authentification (SPF, DKIM, DMARC) ou domaine mal réchauffé peuvent déclencher les filtres anti-spam.

Comment calculer le taux de délivrabilité de vos e-mails ?

Le taux de délivrabilité e-mail mesure la part de vos e-mails qui ont bien été acceptés par les serveurs de réception, c’est-à-dire envoyés sans rebond (hard ou soft). 

Formule simple : (Nombre d’e-mails délivrés ÷ Nombre d’e-mails envoyés) × 100

Toutefois, un bon taux de délivrabilité ne garantit pas que vos e-mails arrivent en boîte de réception. Ils peuvent très bien être délivrés mais filtrés en spam ou en onglet Promotions.

C’est pourquoi il est essentiel de suivre en parallèle :

  • le taux d’ouverture,
  • le taux de clic,
  • les signalements spam,
  • et la réputation d’expéditeur.

Avec Klaviyo, ces indicateurs sont visibles au même endroit, ce qui permet de comprendre non seulement si vos e-mails arrivent, mais où ils arrivent vraiment — et d’agir rapidement si la délivrabilité commence à se dégrader.

Quel est un bon taux de délivrabilité en France ?

En France, un bon taux de délivrabilité e-mail se situe généralement au-dessus de 95 %. En-dessous de ce seuil, il y a souvent un problème de qualité de liste, d’infrastructure ou de pratiques d’envoi.

Pour affiner, voici des repères réalistes :

Type d’envoiBon taux de délivrabilité attendu
E-mails transactionnels (confirmation de commande, réinitialisation de mot de passe…)98–99 %
Flux automatisés (bienvenue, panier abandonné…)97–99 %
Campagnes marketing e-commerce95–98 %
Newsletters grand public95–97 %

Ce qu’il faut vraiment retenir :

  • ≥ 98 % : excellent, votre infrastructure et votre liste sont très saines.
  • 95–97 % : correct, mais des optimisations sont possibles (segmentation, hygiène de base).
  • < 95 % : signal d’alerte — il faut agir rapidement (bounces, consentement, authentification).

Visez 97–98 % de délivrabilité, mais pilotez surtout l’engagement pour rester durablement en boîte de réception.

Valérie Leroux
Valérie Leroux
SEO writer and editor
Valérie Leroux est une rédactrice et éditrice SEO française avec plus de 10 ans d’expérience dans la création de contenus engageants pour les secteurs de la santé, du bien-être et du e-commerce. Parfaitement bilingue en anglais et en français, elle se spécialise dans la rédaction de blogs qui captivent les lecteurs. Elle aide également des rédacteurs du monde entier à perfectionner leurs compétences. Elle trouve souvent son inspiration dans les cultures qu’elle découvre lors de ses voyages

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